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mardi 31 août 2010

Track IX : Jihad en musique.

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Chez Culture Street, nous aimons beaucoup les titres croustillants. Si vous lisez cette ligne, c'est que notre défi est gagné : le ton provocateur de l'intitulé vous aura poussé à lire l'article associé.

Pour ce neuvième billet en bonne et due forme, nous tenons à vous présenter le rappeur dont on ne parle pas, John Sadeq. Et pour cause, celui-ci est l'incarnation même de tout ce que l'Occident déteste et combat : cause pro-palestinienne, religion musulmane, anti-capitalisme, dénonciation de l'hypocrisie des gouvernements occidentaux...
Oui, voilà, c'est ça : un terroriste. Par définition, un terroriste est une personne terrorisant une entité. Selon la nature de l'entité, il apparait donc que certains terrorismes sont plus tolérés que d'autres (le terrorisme israélien, par exemple, ça passe). John Sadeq, c'est le poids qui tend à inverser l'équilibre de la balance. C'est le retour de flammes en plein visage de celui qui a déclenché l'explosion.
Le rappeur toulonnais, afin d'accomplir sa mission de terrorisme intellectuel, n'hésite pas à se revendiquer de toutes les personnes ennemies du gouvernement actuel, de Marc-Edouard Nabe à Aimé Césaire, en passant par Mahmoud Ahmadinejad. Et ce, même s'il n'a pas nécessairement d'affinités avec certains d'entre eux ! Le ton est lancé : votre ennemi ne peut être que mon allié.

Trêve de paroles, passons à l'essentiel ! Vous pouvez si vous le souhaitez, télécharger gratuitement et légalement ces deux premiers impacts dans l'industrie corrompue du rap français, à savoir Retour de flammes et La révolution sera téléchargée.

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